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3 juillet 2008

Un jour, peut être

Hier au soir moment de blues ! J’ai pratiquement terminé La chambre aux échos et, comme avec tout livre que j’ai particulièrement aimé, je redoute la fin. Quel livre pour me le faire « oublier », quel auteur pour m’embarquer dans son univers ? Bref, pour repousser la fin je suis allée au ciné. Grosse hésitation : bluette américaine ou film d’auteur ? Un jour peut-être ou Les sept jours ? Ce fut Un jour, peut être  Je dois dire qu’en cas de blues j’ai plutôt tendance à filer voir soit une comédie romantique (il n’y en a pas forcément toujours et malheureusement elles ne valent pas toujours le coup). Re-bref, ce fut donc Un jour peut être :  acteur principal inconnu (Ryan Reynolds), metteur en scène itou. Seules actrices connues dans mes tablettes Rachel Weisz (The constant gardener, Foutain) et Abigail Breslin (la petite à lunettes de Little Miss Sunchine.

unjour

Un jeune trentenaire new-yorkais en instance de divorce, publicitaire de métier, répond aux questions de sa fille de 11 ans : dis papa, maman tu l’as connu comment ? tu l’as beaucoup aimé maman ? tu as connu d’autres femmes à part maman ? Et voilà l’homme parti à expliquer le comment du pourquoi et le pourquoi du comment de sa vie amoureuse. C’est charmant, c’est tendre. Le film commence au début des années 90 avec un jeune homme espérant faire son trou comme consultant politique, on ricane en revoyant des images d’archives : Clinton en campagne, Clinton bisouillant Monica à l’époque du cigare, Georges W. Bush alors « conseiller spécial » de papa pour les élections de 1992 etc. Tout y est même l’avènement du téléphone portable. Je disais donc c’est tendre, c’est charmant, cela ne casse pas trois patte à un canard. Quand Harry rencontre Sally a encore de beaux jours devant lui comme hit des comédies romantiques (suivent Quatre mariages et un enterrement et Coup de foudre à Notting Hill).  Un jour, peut être se laisse voir sans ennui mais sans passion, quelques rires, quelques soupirs et c’est fini. Mentions spéciales à Abigail Breslin (petit génie en herbe) et à Isla Fisher (pétillante, chouette, émouvante, le petit truc en plus).

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